Aujourd’hui, la douleur pèse lourdement sur le cœur des Banyamulenge au Congo et à travers le monde. La perte de notre héros, le Colonel Rugabisha, a secoué chaque Munyamulenge à travers le globe. Nous avons perdu non seulement un soldat, mais un frère, un leader, un symbole de résilience. Un vaillant guerrier est tombé, mais son esprit vit en chacun de nous.
Toutefois, même dans notre chagrin, nous levons la tête. Le Colonel Rugabisha était bien plus qu’un soldat—il était un homme d’honneur, un gardien inébranlable de notre pays, et un phare de courage. Il n’a jamais vacillé, il n’a jamais capitulé. Il a sacrifié sa vie sur l’autel du devoir, défendant la souveraineté de son pays, la République Démocratique du Congo. Son héritage résonnera à jamais à travers les montagnes et vallées de notre patrie.
En réfléchissant à un tel sacrifice, Mao Tse Tung a un jour déclaré que “certaines morts pèsent plus lourd qu’une montagne, tandis que d’autres sont plus légères qu’une plume. Mourir pour le peuple et pour l’intégrité territoriale de son pays pèse plus lourd qu’une montagne, mais mourir au service des fascistes pèse moins qu’une plume.” Combien est triste de constater que certains parmi nous ont choisi ce dernier chemin ! Ils ont abandonné leur peuple, vendu leur âme aux ennemis de notre nation. Leur mort ne sera pas pleurée, car ils ont trahi leur pays sans pitié ni remords.
Personne ne peut ignorer que notre pays est sous attaque. Cependant, la question cruciale demeure : en tant que communauté congolaise, entre l’ennemi de notre pays et notre gouvernement, de quel côté devons-nous, les Banyamulenge, nous tenir ? Notre pays n’est pas seulement notre terre—c’est notre identité, notre fierté, et l’essence même de notre existence. L’abandonner, c’est renier qui nous sommes.
La mort de notre héros nous a montré la voie à suivre : prêter allégeance sans faille à notre gouvernement et faire face avec courage à toute invasion ou agression externe. C’est le moment de réécrire notre histoire, de faire en sorte que l’histoire se souvienne de nous non pas comme des victimes, mais comme un peuple qui est resté debout face à l’adversité. Les grands hommes ne naissent pas au sommet ; ils s’élèvent, luttent, combattent et triomphent.
Levons haut le drapeau du Congo, rendons hommage au sacrifice du Colonel Rugabisha en suivant le chemin qu’il a tracé de son propre sang. La patrie ou la mort !